2009 – Série de 8 photographies 18 x 24 cm.
Prise de vue et tirages argentiques.

J’ai caressé ce corps à en perdre mon souffle, je l’ai couvert de tendresse dans la passion qui m’envahissait, toute sa douceur m’a collée à la peau. Du simple effleurement jusqu’à la griffure de l’extase, je m’y suis abandonnée. Nos corps étaient soumis à une attirance mutuelle pour l’envoûtement d’un instant qui a duré tant d’années… J’ai beaucoup donné pour ces plaisirs des sens ; tempérer, tolérer, pleurer, s’humilier, croyant naïvement que la fusion aussi forte de nos corps allait avec l’entrelacement de nos cœurs.
Ça paraissait tellement vrai…